Le récit d'Alexis Strycek, né Alojz Strycek (prononcer Aloïs Strytchek), relate les péripéties d'un citoyen slovaque, témoin éclairé du XXe siècle et du XXIe naissant. Il nous apprend la vie d'un enfant d'Europe centrale, dans un pays balloté par l'Histoire, les principes d'une éducation bien différente de celle donnée à nos enfants occidentaux. Puis il ouvre une fenêtre sur la formation d'un clergé, infime poignée de vocations, appelé à guetter l'ouverture hypothétique de la Russie, alors en plein stalinisme. Entièrement voué à la cause des « Russes », désormais seul but de sa vie dans la foi, le père Alexis Strycek connut la guerre et le maquis en Belgique aux côtés des « Partisans », l'éducation des enfants de l'émigration, en Wallonie d'abord, en France ensuite. Il devint plus tard citoyen français. Enfin il émigra dans la Sibérie de la pérestroïka en un saut final qui l'emmena vivre selon sa vocation première...
Alexis Strycek, de son nom d'origine Alojz Strycek : né le 21 juin 1916 en Slovaquie. Etudes primaires et secondaires dans différents lieux de Slovaquie. Etudes supérieures à Rome (Russicum 1934), et dans la Compagnie de Jésus (1936), à Zagreb (Croatie), Louvain et Paris. Résistance et maquis, en Belgique, aux côtés des "Partisans" russes, évadés des mines de charbon. Institut Saint-Georges (1946-1994) : éducation des enfants de l'émigration et enseignement du russe et de sa culture, au sein de la petite communauté jésuite de Meudon. Thèse de doctorat sur Denis Fonvizine (Paris-Sorbonne 1973) 1994 Fin de cinquante ans de vie avec l'institution Saint-Georges, et transfert à Novosibirsk pour un enseignement et une vie pastorale dans les paroisses catholiques de Sibérie occidentale. Retour forcé en France : novembre 2011 Est mort le 8 août 2013, et enterré dans la sépulture jésuite de Francheville.
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