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Un Musée qui dort
ePUB
581,2 KB
DRM : filigrane
ISBN : 9782322113033
Éditeur : Books on Demand
Date de parution : 12.09.2016
Langue : français
1,99 €
TVA incluse
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En savoir plusPour bien comprendre le cheminement de ma pensée, je me suis inspirée de 3 œuvres majeures présentent au Musée des Beaux Arts de Lille :
"Le sommeil" de P. Puvis de Chavanne
Le Sommeil est inspiré d’un vers de Virgile (L’Enéide) : « C’était le temps du premier repos pour les mortels accablés… ». Mais ici Puvis de Chavannes a pris quelques libertés : le tableau ne montre pas l’entrée du cheval dans la ville de Troie alors que le peuple dormait ; ici, la scène montre le repos de simples paysans. La vision traitée dans les tonalités beige, bleue et rosée chères au peintre, installe une atmosphère de torpeur. A l’exception de la masse sombre des arbres au premier plan, la composition audacieuse n’est rythmée que par les seules horizontales. Ce tableau monumental (381 cm X 600 cm) peut être considéré comme le premier tableau symboliste de la peinture française. La femme au visage penché à droite n’est pas sans faire songer au Picasso de la période bleue. Le musée de Lille possède de nombreux dessins préparatoires pour cette œuvre.
"L'après-diner à Ornans" de Gustave Courbet
Les circonstances de l’exécution de ce grand tableau (195 cm x 257 cm) sont fondamentales pour en saisir l’importance et la beauté. Courbet décrit la scène : « c’était au mois de novembre, nous étions chez notre ami Cuenot, Marlet revenait de la chasse et nous avions engagé Promayet à jouer du violon devant mon père ».
Courbet transforme cet après-dîner en un événement historique pour lequel il précise le moment, le nom des héros et le sujet. Cet instant de la vie du bourgeois de campagne passe ainsi à la postérité. Par son génie créatif, l’artiste a haussé au niveau de la peinture d’histoire un sujet banal qui relève de la scène de genre : un après-midi d’automne ordinaire, la nappe tachée, les convives fatigués, l’énorme chien coincé sous la chaise composent ce premier manifeste du réalisme qui aboutira, un an plus tard, à L’Enterrement à Ornans (Paris, musée d’Orsay).
"Le bélisaire demandant l'aumône" de David
Bélisaire, célèbre général byzantin, injustement compromis dans un complot contre l’Empereur et accusé de trahison, a été réduit selon la légende à la mendicité après avoir eu les yeux crevés. David choisit le moment où un de ses anciens soldats le reconnaît.
La morale de la légende – à savoir l’inconstance de la Fortune et l’ingratitude de l’Empereur – était en fait une critique virulente de la monarchie, critique applaudie pas les philosophes des Lumières.
"Le sommeil" de P. Puvis de Chavanne
Le Sommeil est inspiré d’un vers de Virgile (L’Enéide) : « C’était le temps du premier repos pour les mortels accablés… ». Mais ici Puvis de Chavannes a pris quelques libertés : le tableau ne montre pas l’entrée du cheval dans la ville de Troie alors que le peuple dormait ; ici, la scène montre le repos de simples paysans. La vision traitée dans les tonalités beige, bleue et rosée chères au peintre, installe une atmosphère de torpeur. A l’exception de la masse sombre des arbres au premier plan, la composition audacieuse n’est rythmée que par les seules horizontales. Ce tableau monumental (381 cm X 600 cm) peut être considéré comme le premier tableau symboliste de la peinture française. La femme au visage penché à droite n’est pas sans faire songer au Picasso de la période bleue. Le musée de Lille possède de nombreux dessins préparatoires pour cette œuvre.
"L'après-diner à Ornans" de Gustave Courbet
Les circonstances de l’exécution de ce grand tableau (195 cm x 257 cm) sont fondamentales pour en saisir l’importance et la beauté. Courbet décrit la scène : « c’était au mois de novembre, nous étions chez notre ami Cuenot, Marlet revenait de la chasse et nous avions engagé Promayet à jouer du violon devant mon père ».
Courbet transforme cet après-dîner en un événement historique pour lequel il précise le moment, le nom des héros et le sujet. Cet instant de la vie du bourgeois de campagne passe ainsi à la postérité. Par son génie créatif, l’artiste a haussé au niveau de la peinture d’histoire un sujet banal qui relève de la scène de genre : un après-midi d’automne ordinaire, la nappe tachée, les convives fatigués, l’énorme chien coincé sous la chaise composent ce premier manifeste du réalisme qui aboutira, un an plus tard, à L’Enterrement à Ornans (Paris, musée d’Orsay).
"Le bélisaire demandant l'aumône" de David
Bélisaire, célèbre général byzantin, injustement compromis dans un complot contre l’Empereur et accusé de trahison, a été réduit selon la légende à la mendicité après avoir eu les yeux crevés. David choisit le moment où un de ses anciens soldats le reconnaît.
La morale de la légende – à savoir l’inconstance de la Fortune et l’ingratitude de l’Empereur – était en fait une critique virulente de la monarchie, critique applaudie pas les philosophes des Lumières.
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