À travers la figure de La Porte du Theil, commissaire général des Chantiers de jeunesse, la pièce retrace l'effondrement d'un projet éducatif devenu rouage de la collaboration. De l'illusion patriotique à la participation au STO, de l'exclusion des Juifs à la mémoire des victimes, le texte interroge les responsabilités individuelles et collectives, les silences, les aveuglements, et les résistances. Le choeur, les historiens, les jeunes, les témoins du STO composent une polyphonie tragique où chaque tableau est une scène autonome, prête à jouer ou à transmettre.
Jocelyne Laplagne est une autrice engagée qui explore les liens entre mémoire, histoire et actualité politique à travers une série d'ouvrages publiés en autoédition.
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