- Il parle de sexe ton bouquin ? - Ben oui, c’est écrit dessus ! Mais pas que... - Comment ça ? - Souvent, dans la littérature dite «érotique», les scènes de transition ne sont que des prétextes. Là, au contraire, le sexe est un prétexte pour raconter une autre histoire. - Mais quelle histoire ? - Lis-le, tu verras bien. Tiens un extrait pour te mettre en appétit :
« Qu’elles se roulent une pelle tournante et profonde pour me signifier, sans laisser planer le moindre doute, qu’elles étaient bien copines, soit. Mais leurs quatre seins à l’air et le doigt de l’une fouillant délicatement le sexe de l’autre largement ouvert, c’était un peu too much non ? Je n’étais pas chez moi quand même, et il pouvait y avoir des voisins aux fenêtres. Sans parler des enfants de chœur revenant de la messe. »
Si tu préfères la voix de la critique ayant pignon sur rue, écoute ce qu’en dit Octavie Delvaux :
« Voici un roman à la construction diaboliquement grinçante. Incisive, drôle, obscène, la plume de Franck Basquiat passe au cyanure la fable de l’ingénue et du pygmalion, pour le plus grand plaisir du lecteur exigeant. »
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