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Le Magicien Boréal
ePUB
35,6 MB
DRM : filigrane
ISBN : 9782322475636
Éditeur : Books on Demand
Date de parution : 25.03.2024
Langue : français
Disponible en :
15,99 €
TVA incluse
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En savoir plusInspiré par la vie et l'oeuvre du poète same Nils-Aslak Valkeapää (1943-2001), le roman conte la relation passionnée qui unit Ándaras et Fanny, un poète-musicien renniculteur et l'ethnolinguiste française qui le traduit après leur rencontre en Pays same (Laponie finlandaise).
Le livre s'ouvre sur un décor dramatique : les obsèques d'Ándaras et l'hommage qui lui est rendu au coeur de l'hiver boréal, sur les rochers d'un fjord de Norvège noyés dans la brume. Au fil du récit renaît l'enthousiasme de cette complicité improbable entre un fils d'éleveur de rennes et une universitaire parisienne vouée à la défense des langues de tradition orale. Leur dialogue bilingue sans tabous s'improvise entre concerts citadins et escapades à travers l'immensité de la toundra où le poète recueille pour sa Symphonie arctique les chants d'oiseaux migrateurs. Ils unissent leurs patrimoines musicaux dans l'isolement d'un chalet du Grand Nord : la mélopée du Joïk primitif, les voix de Barbara et de Brel se répercutent sous la lune, auxquelles font écho les cris des lagopèdes et des pluviers guignards. Les chapitres sont rythmés par la musicalité de poèmes empruntés à la trilogie de Valkeapää Migrante est ma demeure (same Ruoktu Váimmus, 1985) et celle des lieux sames, finnois, norvégiens où s'égrènent, d'automnes flamboyants en déserts de glace, les contrastes des saisons. Un paysage sonore et visuel étayé de nombreuses photo¬graphies. Sombre et incandescent, le profil de l'artiste autochtone écartelé entre nostalgie du nomadisme et fascination de la modernité se détache sur un fond de luttes écologiques pour la survie des cultures minoritaires. Le poète-joïkeur happé par sa célébrité, la chercheuse devient familière des villages de pêcheurs - dans sa famille d'accueil de Veahcat, au Vanhainkoti, Maison de retraite d'Ohcejohka où, soignante périodique, elle s'imprègne, malgré les interdits de la secte læstadienne, de la vieille langue same et des légendes traditionnelles.
La quête idéaliste d'une vie qui échappe au quotidien les a rapprochés, leurs voca¬tions respectives les séparent : la linguiste retourne à son milieu académique urbain; le poète nomade, emporté par le tourbillon d'une gloire fulgurante soudain brisée, restera le héros posthume de sa culture ethnique revivifiée. Fanny reconnaît sur la rive de l'Arctique, l'oiseau fétiche du poète qui transcende le deuil en migration saisonnière - Biellocizás, vision magique, ou rêve immortel ?
Le livre s'ouvre sur un décor dramatique : les obsèques d'Ándaras et l'hommage qui lui est rendu au coeur de l'hiver boréal, sur les rochers d'un fjord de Norvège noyés dans la brume. Au fil du récit renaît l'enthousiasme de cette complicité improbable entre un fils d'éleveur de rennes et une universitaire parisienne vouée à la défense des langues de tradition orale. Leur dialogue bilingue sans tabous s'improvise entre concerts citadins et escapades à travers l'immensité de la toundra où le poète recueille pour sa Symphonie arctique les chants d'oiseaux migrateurs. Ils unissent leurs patrimoines musicaux dans l'isolement d'un chalet du Grand Nord : la mélopée du Joïk primitif, les voix de Barbara et de Brel se répercutent sous la lune, auxquelles font écho les cris des lagopèdes et des pluviers guignards. Les chapitres sont rythmés par la musicalité de poèmes empruntés à la trilogie de Valkeapää Migrante est ma demeure (same Ruoktu Váimmus, 1985) et celle des lieux sames, finnois, norvégiens où s'égrènent, d'automnes flamboyants en déserts de glace, les contrastes des saisons. Un paysage sonore et visuel étayé de nombreuses photo¬graphies. Sombre et incandescent, le profil de l'artiste autochtone écartelé entre nostalgie du nomadisme et fascination de la modernité se détache sur un fond de luttes écologiques pour la survie des cultures minoritaires. Le poète-joïkeur happé par sa célébrité, la chercheuse devient familière des villages de pêcheurs - dans sa famille d'accueil de Veahcat, au Vanhainkoti, Maison de retraite d'Ohcejohka où, soignante périodique, elle s'imprègne, malgré les interdits de la secte læstadienne, de la vieille langue same et des légendes traditionnelles.
La quête idéaliste d'une vie qui échappe au quotidien les a rapprochés, leurs voca¬tions respectives les séparent : la linguiste retourne à son milieu académique urbain; le poète nomade, emporté par le tourbillon d'une gloire fulgurante soudain brisée, restera le héros posthume de sa culture ethnique revivifiée. Fanny reconnaît sur la rive de l'Arctique, l'oiseau fétiche du poète qui transcende le deuil en migration saisonnière - Biellocizás, vision magique, ou rêve immortel ?
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