Il a commencé à sculpter à 20ans, il y a donc plus d’un demi-siècle. Pourtant il ne s’avoue sculpteur que depuis quelques années ; et encore : du bout des lèvres... Par modestie (fausse, ou vraie), par pudeur, par indépendance et refus d’être catalogué ? En attendant, il n’est pas facile de trouver la clé de cet artiste qui se voit plus en philosophe à la recherche d’une réalité, qu’en sculpteur à la Rodin ou Giacometti.
Je ne prétends pas imposer d’hypothèses ; souvent d’ailleurs, aux questions, je ne propose que des directions où l’on pourrait trouver des réponses. Ou des hypothèses…
J’ai voulu, dans ce travail souvent à deux voix avec Michel Lancien qui s’est prêté à l’exercice malicieusement (parfois aussi à son corps défendant...), montrer la richesse de l’oeuvre, et la complexité de la démarche de ce créateur. Voici, en toute bonne foi, ce qui pourrait être des pistes ; j’admets avoir pu me tromper, car qui sonde les reins et les coeurs ? Et les oeuvres ? Je n’impose aucun itinéraire, m’en tenant à cette évidence que le pays de Lancien est tellement riche, et varié, et ondoyant, et insaisissable – que de toutes façons tous les chemins mèneront quelque part...-. Lecteur, quelle que soit la face de l’oeuvre que tu graviras, le sommet atteint sera une récompense du coeur et, peut-être aussi, de l’esprit...
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