Skip to the end of the images gallery Nav bascule
Skip to the beginning of the images gallery Nav bascule
Une étoile comptabilisée au cœur des souvenances
ePUB
101,8 KB
DRM : stricts
ISBN : 9782322024780
Éditeur : Books on Demand
Date de parution : 02.07.2013
Langue : français
Disponible en :
2,99 €
TVA incluse
Téléchargement disponible dès maintenant
Merci de noter que cet ebook ne peut pas être lu par une liseuse Kindle d’Amazon, mais seulement par des appareils qui peuvent prendre en charge des fichiers au format ePub. En savoir plus
Pour lire cet ebook doté d’une protection DRM, vous devez posséder un compte Adobe ID et utiliser un logiciel de lecture compatible avec les DRM Adobe. En savoir plus
Pour lire cet ebook doté d’une protection DRM, vous devez posséder un compte Adobe ID et utiliser un logiciel de lecture compatible avec les DRM Adobe. En savoir plus
Votre propre livre !
Devenez auteur avec BoD et vendez votre livre et votre ebook en librairie.
En savoir plusThéorie de l’improvisation oublieuse
ou
la voix du papier
Ces poèmes ont été écrits entre 1994 et 2012. Ils étaient là, comme des textes épars, en attente, dans des cahiers.
Un premier recueil de poèmes publié aux Éditions Caractères par Bruno Durocher, en 1989, portait ce titre : « Méditations à l’orient des cahiers ». Tandis que je rassemblais ou extrayais des poèmes de ces premiers cahiers (1976-1989), j’aurais pu dire, à la manière de Judah Halévi que mon cœur s’était tourné vers l’Orient.
Les cahiers furent un laboratoire d’écriture, une expérimentation savante et improvisée à la fois. Car j’écrivais dans une dérive puissante où ma main courait après l’enchaînement des mots. Comme pour répondre à un appel à peine formulé.
C’est une voix qui traverse les écrits. Elle vient du papier.
Ces cahiers sont à la fois un emploi du temps (comme les « cahiers de textes », il y a longtemps, au lycée), un répertoire d’adresses, des réflexions sur d’autres œuvres en cours, des notes de lectures, de conférences, et puis, glissant dans un abandon spécial, une descente dans l’écriture où il me semble quitter le monde.
Le jour où nous nous étions rencontrés, Bruno Durocher m’avait ainsi demandé : « Où êtes-vous ? ». C’était il y a très longtemps, et je ne sais pas encore y répondre.
Issue d’une souffrance abrupte qui a traversé mon enfance et mon adolescence, l’écriture vient comme une coquille salée que chaque fois je brise pour venir au jour.
Brisure pour commencer. Une nouvelle écriture.
Un jour, je voulus rassembler ces textes écrits entre 1994 et 2012 pour en composer un recueil comme on extrait de la pierre un visage ou comme on cisèle un métal. Après une nuit de confusion et des essais nombreux et incertains, les mots vinrent pour réécrire et laisser surgir un long poème selon ces articulations :
Je suis une étoile comptabilisée au cœur des souvenances
Métamorphose au ciel des solitudes
Nombreux mots pour formuler le rêve de l’hypostase
La rosée avant le soleil
Les réponses sont inattendues
Veille du mystère au cœur du jour
Après cette sortie du monde,
il reste le feu de la lettre pour celle qui en devient la lectrice tardive.
Et son offrande.
ou
la voix du papier
Ces poèmes ont été écrits entre 1994 et 2012. Ils étaient là, comme des textes épars, en attente, dans des cahiers.
Un premier recueil de poèmes publié aux Éditions Caractères par Bruno Durocher, en 1989, portait ce titre : « Méditations à l’orient des cahiers ». Tandis que je rassemblais ou extrayais des poèmes de ces premiers cahiers (1976-1989), j’aurais pu dire, à la manière de Judah Halévi que mon cœur s’était tourné vers l’Orient.
Les cahiers furent un laboratoire d’écriture, une expérimentation savante et improvisée à la fois. Car j’écrivais dans une dérive puissante où ma main courait après l’enchaînement des mots. Comme pour répondre à un appel à peine formulé.
C’est une voix qui traverse les écrits. Elle vient du papier.
Ces cahiers sont à la fois un emploi du temps (comme les « cahiers de textes », il y a longtemps, au lycée), un répertoire d’adresses, des réflexions sur d’autres œuvres en cours, des notes de lectures, de conférences, et puis, glissant dans un abandon spécial, une descente dans l’écriture où il me semble quitter le monde.
Le jour où nous nous étions rencontrés, Bruno Durocher m’avait ainsi demandé : « Où êtes-vous ? ». C’était il y a très longtemps, et je ne sais pas encore y répondre.
Issue d’une souffrance abrupte qui a traversé mon enfance et mon adolescence, l’écriture vient comme une coquille salée que chaque fois je brise pour venir au jour.
Brisure pour commencer. Une nouvelle écriture.
Un jour, je voulus rassembler ces textes écrits entre 1994 et 2012 pour en composer un recueil comme on extrait de la pierre un visage ou comme on cisèle un métal. Après une nuit de confusion et des essais nombreux et incertains, les mots vinrent pour réécrire et laisser surgir un long poème selon ces articulations :
Je suis une étoile comptabilisée au cœur des souvenances
Métamorphose au ciel des solitudes
Nombreux mots pour formuler le rêve de l’hypostase
La rosée avant le soleil
Les réponses sont inattendues
Veille du mystère au cœur du jour
Après cette sortie du monde,
il reste le feu de la lettre pour celle qui en devient la lectrice tardive.
Et son offrande.
Dialoguer en poésie Association (Ed.)
http://pierre.leoutre.free.fr/dialoguerenpoesie.html
Rédigez votre propre commentaire
Il n'y a pour le moment pas de critique presse.